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| Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ | |
| Auteur | Message |
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Reine d'Ekalesias Messages : 12 Age : 27
| Sujet: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ Dim 1 Fév - 20:18 | |
| Janvier 900
La reine laissa échapper un bref soupir.. Certes ce n’était pas du plus noble pour son titre, néanmoins, Perséphone était épuisée... Depuis les derniers incidents plutôt sanglants, elle multipliait les audiences diplomatiques; elle répondait sans cesse au même question, se devait de mettre en place rapidement de nouvelles mesures, de rassurer les individus et de d'analyser l’évolution de la situation.. Cela lui demandait une grande présence, elle devait être parfaitement concentrée et sans cesse mesurer les enjeux. Certes, elle avait eu affaire a des temps de crise mais celle ci était différente.. Plus dangereuse mais surtout... Inconnue et encore imprévisible...
Et lorsque quelques rayons dorées, malgré la saison froide firent leurs apparitions, Perséphone ne put s’empêcher d’éprouver un sentiment de regrets.. Orientant ses pensées principalement envers sa famille. Elle délaissait même son propre fils pour le royaume, événement en soi plutôt rare.. La reine s’étira discrètement afin de faire disparaître les fourmillements cause par l'absence de mouvement. Elle adressa un signe de tête au dernier représentant et fit convoquer son conseiller. Les réunions les plus importantes avaient été effectuées, elle remettait entre les mains de celui-ci les dernières entrevues. La décision de Perséphone était prise, elle ne resterait pas une minute de plus entre ces murs. Elle avait entièrement cédé a la tentation de ces légers rayonnements et comptait en profiter. La jeune femme sortit de la salle du trône avec une noble révérence et partis s’apprêter.
La reine échangea sa sa longue robe de velours rouge, affinant sa taille et accordée a son type de coiffure contre une autre tenue plus commode, une autre robe au couleur d'un bleu sombre et neutre, dont les voiles du dessous plus courtes et plus légères permettaient une meilleure aisance, certes elle ne serait jamais aussi rapide qu'une personne ordinaire mais elle pouvait au moins se mouvoir avec un peu plus de confort et de rapidité. Une fois sa toilette finie, Perséphone se dirigea vers l'une des salles de travail ou étudiait certainement son enfant. Elle trouva Nathaniel en pleine étude de l'histoire du royaume d'Ekalesias dont le professeur semblait expliquer avec dévouement les origines de ces terres. Celui ci n’apprécierait certainement pas de voir son emploi du temps écourté et de voir disparaître son élève. Mais la jeune femme rentra dans la salle et esquissa un grand sourire a la vue de son fils.
" Je vous souhaite le bonjour professeur, je suis ravie de vous voir. S'exprima t-elle, permettez moi de vous emprunter votre étudiant, du moins s'il le veut bien. Je compte effectuer une sortie et il m'est venue a l'esprit que peut être le prince souhaiterait m'accompagner? Et bien Nathaniel, es-tu intéressé? Ou préfère tu rester encore sagement a étudier? "
Devant le regard quelque peu frustre du professeur qui venait d'etre interrompue, Persephone attendait la reaction de son fils et une autre pensee lui vient a l'esprit.
" Oh et pour precision, nous quittons l'enceinte du chateau donc nous serons sous escorte. Si tu desire venir, j'attends un comportement respectueux de ta part envers ces soldats. Evite de faire des tiennes si tu voix ce que je veux dire..."
Dernière édition par Nathaniel Rundel le Jeu 21 Mai - 15:34, édité 1 fois (Raison : Fin du rp) |
| | | Prince d'Ekalesias Messages : 75
| Sujet: Re: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ Lun 2 Fév - 2:25 | |
| « Non! Non! Non! La famille Hilern s'occupa du royaume au décès du roi Taränisaiï. Ce n'est que deux mois plus tard que son petit-neveu, partit sur le front, eu accès au trône en épousant la comtesse de Galborn. Cette alliance permis, par la suite, à votre grand-père de se retrouver sur le trône jusqu'à ce que votre père et votre mère ne le remplacent. Votre majesté, vous devez être plus attentif, cette succession est à la racine même de votre identité! La grande guerre qui mit fin à la troisième dynastie ne s'oublie pas de la sorte! Les temps étaient graves et si ce n'avait été des Hilern et de leur cri de ralliement, Mordun ne serait pas la même aujourd'hui. Les pirates ravageaient les côtes et les thériantrophes du sud pillaient nos villages avec l'aide des nocturnes. Ce furent deux mois de crise et d'angoisse pour le peuple, sans dirigeant officiel, le peuple fonçait tout droit vers la panique et les conflits étaient de plus en plus rudes. Les soldats que l'on envoyait au front ne revenaient pas et aucun candidat ne pouvait réclamer le trône comme sien. »
« Je sais tout cela, ma question visait plutôt à savoir si un coup d'état avait été orchestré par une alliance de nobles afin d'instaurer le règne du prédécesseur de mon grand-père. Les Hilern, malgré toutes leurs bonnes intentions, ne sont pas responsables de cet événement, si?»
«Mon prince! Je suis bien surpris de vous entendre tenir de tels propos! Bien sur que non, il n'y eu pas de coup d'état, d'où vous apparaissent des idées si saugrenues? L'ascension au trône se fit par de longs débats par un consul spécialement choisi à travers le pays formé de membres de toutes les familles nobles du royaume.»
C'est ainsi que discutaient les deux énergumènes, assis dans une grande pièce où les murs y étaient couverts de livres. C'est là que Nathaniel recevait la majorité de ses enseignements, allant des mathématiques à l'histoire, leçon que suivait actuellement l’héritier du trône. Son tuteur actuel, du nom de Felaldh, était un maître historien qui avait passé sa vie à lire les écrits de ses ancêtres pour propager leur savoir à travers les âges. Bien entendu, il documentait lui-même les événements actuels afin que ses héritiers puissent à leur tour poursuivre cette grande œuvre.
« C'est Messire Hisamel qui m'a appris ce qu'est un coup d'état, il dit qu'il y en a déjà eu dans les autres principautés. Es-ce possible que des nobles complotent en ce moment contre mes parents? Avec la situation...»
«Votre Altesse, jamais l'on oserait faire une telle chose, votre mère est aimée du peuple plus que toute autre et votre père gouverne avec une grâce digne des paladins eux-mêmes! Ne vous faites pas de soucis avec les ragots d'Hisamel, il s'agit là d'histoires anciennes et de théories obscures, tout au plus. »
Nathaniel hocha la tête, croyant sur parole son tuteur, comme il l'avait fait la veille avec Hisamel lorsque ce dernier lui avait appris que de temps à autres, certains souverains s'étaient emparés du titre avec de telles manipulations et qu'il fallait donc se méfier lors de rencontres politiques puisque les réelles intentions d'un individu peuvent être dissimulées. Le prince, naïf comme il l'était, avait donc été obsédé par l'idée qu'un coup d'état puisse se produire depuis la veille. Il appréciait fortement Felaldh et Hisamel, d'autant plus que les deux hommes se confrontaient souvent dans de longues joutes philosophiques, qui avaient fini par générer une certaine rivalité entre eux. Relation qu'ils prenaient soin de bien entretenir et qui stimulait l'un l'autre à un tel point qu'ils en étaient devenus bons amis.
Nathaniel allait poursuivre son questionnement et, accessoirement, répondre aux interrogations de son professeur, lorsque la reine entra dans la pièce, un large sourire illuminant son visage, qui contamina aussitôt le prince qui lui rendit la pareille en se levant.
«Je vous souhaite le bonjour professeur, je suis ravie de vous voir. Permettez moi de vous emprunter votre étudiant, du moins s'il le veut bien. Je compte effectuer une sortie et il m'est venue a l'esprit que peut être le prince souhaiterait m'accompagner? Et bien Nathaniel, es-tu intéressé? Ou préfère tu rester encore sagement a étudier? »
Le jeune garçon avait eu peu d'occasions de passer du temps avec sa mère, il semblait toujours y avoir quelqu'un pour accaparer son attention. Il savait que la reine travaillait d'arrache-pied afin de rassurer son peuple, après tout, des histoires effrayantes circulaient dans la capitale, des histoires de gens morts portant des traces de morsure. Beaucoup croyaient que les thériantrophes en était responsable. Ce qui paraissait logique au prince, après tout, les humains ne sont pas en moyen de laisser de telles traces, bien qu'il n'aie jamais essayé. Toutefois, Nathaniel croyait hâtif de condamner les change-formes sans preuve et surtout, de tous les mettre dans le même bateau. Il était donc du devoir de sa mère de veiller à ce que les habitants ne se sautent pas tous à la gorge et plongent la ville dans le chaos. L'idée d'une sortie mère-fils créa en son cœur une joie immense et le garçon se retint de sauter au cou de sa mère puisqu'elle avait quelque chose à ajouter.
« Oh et pour précision, nous quittons l'enceinte du château donc nous serons sous escorte. Si tu désire venir, j'attends un comportement respectueux de ta part envers ces soldats. Évite de faire des tiennes si tu voix ce que je veux dire... »
Bien entendu, il aurait du s'en douter. Il regarda ses pieds pendant une fraction de seconde lorsque sa mère le mit en garde. Il savait exactement ce qu'elle voulait dire par là. Ce n'était toutefois pas dans ses habitudes d'être irrespectueux, c'est pourquoi il regarda son tuteur, qui eut une lueur contrariée quelques instants, mais il fallait le comprendre. La reine lui enlevait son seul étudiant, chamboulant complètement l'horaire de sa journée. D'autant plus que le-dit étudiant venait de citer son rival et qu'il n'avait pas eu la chance de le remettre sur le droit chemin. Il inclina toutefois la tête, il ne pouvait pas se battre contre l'autorité de la reine ou même celle du prince après tout. Le prince salua avec courtoisie son professeur et agrippa le bras de Perséphone, tout souriant.
« Je n'attendais que cela! J'aimerais poursuivre mes études, mais maître Felaldh et moi pourrons reprendre plus tard. Je serais sage comme une image, promis! »
Nathaniel, ne tenant plus sur place, sortit de la pièce en tirant sa mère. Il aperçu, non sans surprise mais avec une minuscule pointe de déception, que leur escorte n'attendait plus qu'eux, il salua les hommes assignés à leur protection d'un rictus niais. Bien qu'il faisait de son mieux pour remplir son rôle de prince, le garçon aimait être libre de temps à autres; sans escorte ni responsabilités. Il avait néanmoins appris à ne pas entraver son naturel même lorsqu'il était accompagné de gardes, un mal nécessaire pour sa sécurité et celle de sa mère. Il suivit sa mère dans les couloirs du palais, heureux de pouvoir passer du temps avec elle et il ne put résister à l'envie de la bombarder de questions.
« Où allons-nous? Au marché? Au port? Sur la plage? Les gens qui sont venus te parler ont tous fini de déblatérer? Est-ce que ce sont des thériantrophes? Est-ce qu'ils vont venir te parler? Et si c'était des bêtes sauvages qui auraient trouvé un passage dans les murs? Peut-être par en-dessous? Faudra-t-il aller dans la jungle? À Lathor? Est-ce que je pourrais y aller? Tu viendras avec moi? Les habitants vont s'ennuyer si tu pars, mais moi aussi si tu ne viens pas, est-ce que le voyage est aussi long que l'on dit? Il faudra une escorte la-bas aussi? Tu crois que les thériantrophes briseraient la paix toi? Moi je trouve qu'ils devraient faire attention pour ne pas former un coup d'état, pas toi? Tu savais qu'avant la guerre, le seigneur Trigorin avait pris le pouvoir par un coup d'état? Maître Hisamel dit que les diplomates ont souvent recours au mensonge, les gens te mentent à toi? Moi je ne te mens jamais, pas vrai? Est-ce que tu dois mentir aux gens? C'est toujours pour leur bien et celui du royaume, non? »
L'héritier aurait pu continuer encore et encore, mais il avait besoin de reprendre son souffle. Une fois que ce fut chose faite, il ne reprit pas dès que possible puisqu'ils étaient enfin sortis du château. Regardant sa mère avec de grands yeux pétillants, il trépignait de connaître leur destination. Ils continuèrent leur marche, encadrés de gardes veillant à leur sécurité. Ils progressaient sans se presser, malgré toute l'excitation émergeant du prince. On les salua et on s'inclina sur leur passage, les laissant passer à travers les masses concentrées de citoyens. Leur cortège ne mit pas beaucoup de temps à aboutir sur la place publique, d'où une infinité d'odeurs affluaient et les marchands tentaient de vendre leur marchandise tant bien que mal par-dessus la boucan généré par toutes ces bonnes gens voguant à leur routine. Nathaniel lorgna des pâtisseries tandis qu'il se trouvait devant et son ventre eu un grognement léger de désir. Le parfum frais de la pâte tout juste sortie du four et de sucre encore chaud eut suffit à éveiller l'appétit du prince, l'on pouvait presque goûter les divines créations simplement en les regardant. Il regarda alors sa mère, qui devait presque percevoir les pâtisseries convoitées dans l'iris de son enfant, ne voulant toutefois pas abuser de la bonté de sa mère, d'autant plus qu'il ne la voyait pas souvent; ce n'était pas le moment de lui déplaire. Le garçon rougit prestement et baissa la tête, gêné de son élan de gourmandise. Il raffermit sa poigne sur le bras de la reine et la contempla un instant tandis qu'elle regardait quelconque babiole. Ses longs cheveux roux brillaient dans le soleil comme s'ils eût été faits de feu, le regard du prince se perdit dans la chevelure bien entretenue de sa mère et pensa qu'il pourrait probablement guider les cheveux comme il le faisait avec la flamme d'une chandelle tant ils étaient resplendissants. Il revint à lui-même et s'adressa à la reine.
« Alors, où allons-nous maintenant?»
Il appréciait la place publique, mais il ne supportait pas d'être dans une foule pendant très longtemps. Fort heureusement, leur escorte mettait une certaine distance entre lui et cette masse fourmillante. Malgré tout ce qu'il pouvait bien penser, le prince aimait bien être escorté.
Dernière édition par Nathaniel Rundel le Jeu 19 Mar - 3:43, édité 1 fois |
| | | Reine d'Ekalesias Messages : 12 Age : 27
| Sujet: Re: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ Sam 7 Fév - 14:50 | |
| « Où allons-nous? Au marché? Au port? Sur la plage? Les gens qui sont venus te parler ont tous fini de déblatérer? Est-ce que ce sont des thériantrophes? Est-ce qu'ils vont venir te parler? Et si c'était des bêtes sauvages qui auraient trouvé un passage dans les murs? Peut-être par en-dessous? Faudra-t-il aller dans la jungle? À Lathor? Est-ce que je pourrais y aller? Tu viendras avec moi? Les habitants vont s'ennuyer si tu pars, mais moi aussi si tu ne viens pas, est-ce que le voyage est aussi long que l'on dit? Il faudra une escorte la-bas aussi? Tu crois que les thériantrophes briseraient la paix toi? Moi je trouve qu'ils devraient faire attention pour ne pas former un coup d'état, pas toi? Tu savais qu'avant la guerre, le seigneur Trigorin avait pris le pouvoir par un coup d'état? Maître Hisamel dit que les diplomates ont souvent recours au mensonge, les gens te mentent à toi? Moi je ne te mens jamais, pas vrai? Est-ce que tu dois mentir aux gens? C'est toujours pour leur bien et celui du royaume, non? »
Pendant l'interrogatoire du prince a l’égard de la reine, les gardes qui les escortaient affichaient une mine amusée. Tous connaissaient le caractère du petit prince et notamment sa grande passion pour les questions. D'ailleurs, chacun se demandait de qui le petit garçons avait hérite ce mystérieux trait de caractère. La reine, elle, observait son fils; ses cheveux en bataille avaient pris la forme d'un épis qui se balançait au gré de se démarche. Cela la fit sourire. Elle remarqua dans le regard de l'enfant, derrière ses prunelles malicieuses, le petit éclat chaleureux qui l'animait depuis sa naissance. Le feu qui brûlait en lui. Elle se mit a sourire de plus belle en songeant a quel point son fils était particulier.
" Nathaniel, reposes moi tes questions lorsqu'il y aura moins de monde. Il s'agit de notre discussion et je n'ai pas forcement envie que tout le monde entende un échange entre une mère et son fils. D'accord ?
La vérité était qu'elle ne pouvait parler de ce sujet aussi librement qu'elle le voudrait. En temps de crise, chaque parole devait être surveillée, pesée car les personnes en face de vous effectueront une méticuleuse analyse de vos moindres mots. C’était l'une des premières choses qu'on lui avait apprise au début de son règne. Si la personne auquel vous faites face ne vous inspire aucune confiance, surveillez vos propos.La reine s'ecclipsa de ses pensées lorsqu'ils sortirent du palais, elle se redressa légèrement et afficha une mine joyeuse devant les sujets qui les saluaient, prenant soin de leur rendre leur salut par un petit signe tel qu'un geste de main, un regard ou un signe de tête. Nathaniel quant a lui s’émerveillait devant les petits gâteaux du pâtissier. En temps normal, la reine n'aurait pas hésiter a lui offrir une de ces friandises mais s'ils s’arrêtaient maintenant, tout les marchands les aborderaient afin d'inciter le petit prince. Elle glissa a l'oreille de son fils:
" Nathaniel, si on s’arrête maintenant pour acheter une de ces sucreries, d'autres personnes vont venir afin que tu leur achète leurs objets et leurs nourritures. Il y a beaucoup de monde, et nous ne sommes pas la pour faire étalage de notre richesse. Certaines personnes travaillent dur pour vivre chaque, nous, nous sommes plus chanceux. Alors prends ton désir en patience, et attend l'heure du repas s'il te plaît, d'accord? Tu es un ange!"
Le petit garçons se mit a rougir et baisser la tête, Perséphone le regarda avec une grande tendresse et lui sourit avant de reprendre la marche. La jeune femme tenait en priorité a sortir de la place publique et surtout de la foule. Lors des jours de marches, la quasi totalité de la population se rendait sur cette fameuse place ou chacun parlait affaire.
« Alors, où allons-nous maintenant?»
La reine ne répondît pas tout de suite et seulement lorsqu'ils furent sortis de ce bain de foule. Elle fit un signe au capitaine de la garde afin d'indiquer leur direction. Une fois le mouvement assurée, elle reprit la conversation.
Nous allons au port, qu'en dis tu? La foule sera beaucoup moins présente, notre escorte sera ainsi plus tranquille. Et puis de nouveaux navires sont revenus. Certains reviennent des terres du sud et d'autres du Nord. Je ne sais pas si tes professeurs te l'ont dit, mais grâce a sa flotte Ekalesias est un royaume avec de grande capacité de commerce. Ton père est au courant de chaque allers et venus des bateaux. Peut être que si nous croisons quelques marins tu pourras leur poser des questions...
Leurs marches dura quelques instants, le lieu prononcé n’était pas si loin et ils furent vite arrivés. Sur place, on pouvait sentir l'odeur de la mer qui venait titiller les narines. Le vent était léger et soufflait furtivement de temps a autres. Le bruit des mouettes ne s’arrêtait pas un seul instant et on entendait les éclats de rire des marins. Le pas se fit plus lent, mettant en place un certains rythmes de détente. Prenant le temps d'admirer les navires imposants. Mordun était un port avec une très bonne réputation, il était rare de croiser de mauvaises fréquentations en ces lieux. C’était l'une des fierté du roi. Perséphone remarqua que le petit prince regardait ce lieu avec une grande attention, les yeux brillants. Admiratif des navires, comme son père, le roi. Il abordait toujours la même allure, le même regard émerveillé. Il était capable d'oublier sur l'instant son titre et de se comporter comme un enfant. Perséphone retourna alors dans ses souvenirs, se remémorant l'un des moments qu'elle avait partage avec lui.
" Nathaniel, venir ici me rappelle un souvenir de ton père. Juste une ou deux semaines après notre union, le roi m'a amené ici pour me faire découvrir le port. Certes je l'avais déjà vu plusieurs fois mais il y tenait tant que je ne pouvais pas refuser. Il tentait de m'expliquer chaque fonction des navires mais je reconnais que ce n’était pas mon plus grand intérêt, je n'y prêtait pas une très grande attention.. Et a ce moment la, un bateau venait juste de rentrer au port, le roi l'avait vu venir et il a couru le voir, j'ai du courir aussi car ton père me tenait la main et ne l'a pas lâché une seconde. Le problème c'est que tout ceux qui nous escortaient se sont mis a courir a leur tour.. Ils croyaient que nous étions en danger.. Des gardes qui effectuaient une ronde ont crus eux aussi que nous étions poursuivis, ils ont appelé du renfort... Tu imagines la pagaille? Lorsque tout le monde nous a rattrapé, le roi les a tous regardé comme s'ils venaient d'un autre monde. Il n'avait pris aucune conscience de ce qu'il avait engendré... Même un roi peut oublier son titre et les conséquences qu'elles engendrent.. C'est peut être bien la seule fois qu'il s'est comporté de manière aussi... Spontanée néanmoins. Enfin ce récit parait tellement inenvisageable lorsqu'on le raconte et qu'on connaît ton père, n'est ce pas? Mais aujourd'hui encore les marins ou les gardes s'en souviennent. N’hésite pas a leur demander, ils te raconteront la même histoire! ,
Perséphone émît un petit rire au rappel de ce moment, le capitaine de la garde royale avait même osé sermonner le roi en personne tellement il avait été inquiet pour lui.. Son mari s’était comporte en véritable enfant ce jour la.. Et ce fait avait été raconte de si nombreuses fois devant le roi.. La jeune femme caressa les cheveux de son fils, tentant de faire disparaître les mèches rebelles sans grand succès. Elle déposa un baiser sur la joue de son enfant et se releva. Au même moment un son résonna dans tout le port. C’était les trompettes qui chantaient le retour d'un des navires. |
| | | Prince d'Ekalesias Messages : 75
| Sujet: Re: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ Lun 9 Fév - 16:46 | |
| La seule réponse qu'il eut suite à son interrogatoire laissa Nathaniel perplexe. Il oubliait parfois que sa mère était reine et que cela faisait de lui le prince d'Ekalesias; cela signifiait qu'ils avaient de grandes responsabilités. Il demeura toutefois perplexe lorsqu'elle ne répondit pas à sa dernière question, tant qu'à savoir où ils se dirigeaient. Leur destination n'avait que peu d'importance pour Nathaniel, il se serait laissé amené jusqu'à Garganta, si c'était le souhait de sa génitrice. Ce ne fut qu'après avoir communiqué avec le capitaine de la garde d'un geste bref que sa curiosité fut apaisée… puis attisée de plus belle lorsqu'elle insinua qu'il pourrait interroger quelques marins s'ils en croisaient.
Le port était bien plus paisible que le place publique et ils ralentirent davantage le pas, ce qui agaça légèrement le prince, qui trouvait déjà leur progression digne d'une bande de tortues; il avait si hâte de s'approcher des navires. L'héritier du trône ne démontra toutefois pas son agacement, qui fut temporaire car sa mère lui raconta une anecdote des plus intéressantes : une histoire sur son père. S'il était proche de sa mère, il avait toujours été plus difficile pour le flamboyant garçon d'obtenir une audience avec le roi, qu'il avait en haute estime. Ainsi, entendre sa mère lui raconter qu'un jour, son père avait fait une bêtise l'amusait au plus haut point. Un grand sourire aux lèvres à l'idée que le roi puisse être sermonné, Nathaniel jeta un regard inquisiteur au capitaine, qui se contenta de hocher la tête, étouffant un rire à ce souvenir. Ce défi fut difficile à relever pour lui car la reine elle-même pouffait en repensant à ce jour heureux et les Back'ashanme eux-mêmes savent que le rire est contagieux, d'autant plus que Nathaniel se joignit rapidement à cette expression de joie spontanée. Il eut même droit à quelques caresses à travers sa tignasse rebelle.Toutefois, il compris bien là la leçon qu'il devait en tirer. Le garçon sursauta lorsque sa mère posa un baiser sur sa joue puisqu'au même moment, les trompettes résonnèrent à travers le port, comme si elles eurent chantés pour souligner le baiser sur sa joue. Bien entendu, Nathaniel savait qu'il ne s'agissait pas de cela, passionné comme il l'était par les navires, il avait appris par cœur les différents signaux pouvant être émis par les trompettes du port; un navire venait d'entrer et pas n'importe quel à en voir le bâtiment qui s'approchait.
En effet, le nouvel arrivant était assez massif, bien qu'il n'arrivait toutefois pas à la cheville de celui de l'amiral, qui possédait le plus énorme navire jamais vu par Nathaniel, il était évident que ce bâtiment avait été construit pour le combat. Étant donné la situation actuelle, la garde avait été renforcée aux frontières d'Ekalesias, autant sur terre que sur mer, et le bateau qui venait tout juste d'arriver y avait été affecté, enfin, son équipage. Le jeune prince fut tenté, si bien qu'il en fit trois pas, de courir vers le-dit navire, mais il se rappela bien vite la péripétie qui avait découlé d'un tel acte lorsque son père s'y était adonné. Il resta donc sagement aux côtés de sa mère tandis qu'ils s'approchaient des quais.
«Ma reine, je crains que l'équipage de ce vaisseau ait de mauvaises nouvelles à nous apprendre...»
C'était le capitaine qui venait de dire à voix basse cette phrase sinistre. En effet, les yeux du prince se firent comme des billes lorsque la navire fut plus près et dévoila son flanc. De nombreuses planches semblaient avoir subit de lourds dégâts, plusieurs étaient même défoncées ou manquait tout bonnement à l'appel. Au moins, il flottait encore et les voiles restaient en bon état. Nathaniel s'arrêta l'espace d'une seconde et regarda sa mère, inquiet, mais ne prononça mot. Quelle pouvait donc être la cause de tels dégâts?
«Des pirates?»
Le prince avait murmuré ces mots à mi voix, comme si les responsables étaient tout près et pouvaient l'entendre. Un frisson traversa sa colonne et Nathaniel pris soudain conscience de la froideur du vent. L'atmosphère au port était bien plus fraîche qu'au beau milieu de la ville, bien qu'étant une ville côtière, Mordun était victime de vents froids en provenance de la mer. On escorta la reine vers le navire afin qu'elle puisse avoir un rapport de première main tandis que le garçon fut laissé de côté quelques instants. Malgré le fait qu'il fut fort curieux de savoir ce qui s'était passé et de faire partie du monde des adultes, Nathaniel comprit que cela ne le regardait pas. C'est pourquoi il hocha la tête en souriant lorsque sa mère le regarda, tentant de lui signifier que tout irait bien de son côté; cela se résumant à ne pas faire de bêtise…
Étant donné qu'ils étaient plantés là depuis plusieurs minutes, leur escorte avait commencé à se détendre, d'autant plus que le port était un des endroits les plus sécuritaires de Mordun. Sans oublier que les patrouilles étaient plus fréquentes et les gardes plus nombreux étant donné la situation délicate et inconnue dans laquelle le peuple humain se retrouvait. C'est ainsi que le prince, d'un élan soudain, réveilla les quelques gardes autour de lui lorsqu'il se mit à sautiller. Bien qu'il était généralement patient, une envie de bouger s'emparait du garçon, comme n’importe quel enfant de son âge. Il se mit tout d'abord à tourner en rond puis, lorsqu'il avait compté et recompté le nombre de pas requis pour traverser la distance entre les deux extrémités de son escorte, il tenta de se mettre en marche pour aller voir des marins qui passaient un peu plus loin.
«Votre altesse, je crois que votre mère apprécierait que vous restiez ici pour l'attendre.»
«Je vous en prie, nous n'iront pas bien loin! Ma mère n'aura même pas à nous chercher.»
Nathaniel fit les yeux doux au garde, qui soupira, amusé, avant d'accepter d'accompagner le prince un peu plus loin. Encadré de quatre gardes, le prince se mit en tête de mener sa propre enquête. C'est ainsi qu'il pressa le pas afin de rattraper les marins qui s'éloignaient, sans toutefois courir afin de ne pas alerter qui que ce soit. Les matelots ne mirent pas beaucoup de temps à comprendre qu'ils étaient suivis, ils se retournèrent donc et qu'elle ne fut pas leur surprise lorsque ce fut le petit prince qui s'adressa à eux, en leur adressant tout d'abord les salutations appropriées et formelles, comme on le lui avait appris.
«Bonjour braves gens! Que savez-vous du navire qui viens d'accoster? Il m'a l'air bien abîmé, quel était sa mission et dans quelle zone se trouvait-il? Les derniers rapports dans ce périmètre montraient-ils des signes précurseurs tant à de tels périls? Que croyez-vous qui puisse avoir causé de pareil dégâts? Ce sont des pirates, pas vrai? Vous croyez que des pirates s’aventureraient à l'intérieur de nos frontières?»
Les questions sortirent d'un seul bloc, sans interruption. Bien entendu, Nathaniel n'avait aucune idée de quoi faire des informations qu'il aurait reçu de son interrogatoire, n'étant pas au courant de nombreux détails entourant la garde navale. Il se plaisait néanmoins à avoir l'air adulte et responsable, car il devrait l'être plus tard. L'un des marins allait prendre la parole d'un air hésitant, ne sachant pas pas où commencer et ignorant que devait-il révéler au prince, d'autant plus qu'il était loin de connaître toutes les réponses. Il fut toutefois sauvé par la cloche, ou par un thériantrophe de mauvaise humeur. Quelques boutiques garnissait la bordure du port et ce fut de l'une d'elle, une taverne pour être plus précis, qu’émergea un grand homme musclé, garni de quelques touffes de poils éparses, probablement dues à l'animal en lui. L’escorte du prince ne perdit pas son temps et s'approcha de l'homme colérique et quelque peu ivre. Or, il est assez rare qu'une telle rage éclate d'elle-même, c'est ainsi qu'un autre gaillard sortit en titubant de l'auberge. Les deux énergumènes se lançait des injures et des menaces de divers genre et fort originales. Les gardes entrèrent en trombe dans l'auberge, entraînant avec eux les fauteurs de trouble. Son enquête ayant tombé à l'eau, Nathaniel se creusa la tête. Maintenant, sa mère et son escorte étaient occupées, ce qui le laissait seul. Par bonheur, il ne se creusa pas la tête longtemps car un papillon joliment coloré passa à deux pouces de son visage. Le prince n'en avait jamais vu avec des teintes si intrigantes, c'est pourquoi il se mit à le suivre. D'autant plus que le garçon trouvait cela fort curieux de trouver un insecte volant au port alors que le lieu était peuplé de mouettes, prédateurs par définition des papillons. C'est ainsi que le prince s'éloigna lentement du port, suivant son nouvel ami sans que l'on se rende compte qu'il était parti; le rapport de l'équipage prenant un certain temps et les deux ivrognes ne faisaient pas la vie facile aux pauvres gardes.
Dernière édition par Nathaniel Rundel le Jeu 19 Mar - 3:44, édité 1 fois |
| | | Reine d'Ekalesias Messages : 12 Age : 27
| Sujet: Re: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ Lun 23 Fév - 18:50 | |
| La reine prit en considération les paroles du capitaine de la garde. Lorsqu'elle remarqua l’état déplorable du navire, son visage se ferma. Son devoir venait de la rattraper et non pour des circonstances joyeuses. Elle se dirigea vers le vaisseau non sans adresser a son fils un regard qui en disait long sur l'attente de sa conduite. Habituellement, elle ne se chargeait pas des affaires de la marine. Néanmoins, elle ne pouvait pas être témoin de ce genre d’arrivée sans réagir. Les attaques en mer étaient des affaires -hélas courante. Bien que les bateaux d'Ekalesias n’étaient pas les victimes principales, ils arrivaient de temps a autre que l'un d'entre eux subissent une altercation. Perséphone quitta pour quelques instant son enfant et une partie de la garde afin d'aller a un premier rapport. Plus elle se rapprochait, plus une certaine agitation se fit. Les marins couraient dans tout les sens, certains transportaient des blessés et d'autres des cargaisons. De la fumée s’échappait du bâtiment. Rapidement une petite chaîne humaine se mit en place. La situation avait l'air plus grave qu'elle ne le pensait. La reine pria intérieurement qu'aucun mort ne serait signalé. Tout le monde était en alerte, les ordres fusaient et rapidement on pouvait remarquer qu'il manquait d'hommes afin de pouvoir gagner du temps. Perséphone s’avança directement a cote du navire, sous les regards intrigués de la petite foule présente. Elle s'adressa directement a l'un des matelots présents d'une voix calme.
Ou est ton responsable? Le jeune homme fit u signe de tête en direction du ponton, il tenta une sorte de révérence avant de retourner aider ses compagnons. La jeune femme s'adressa ensuite a son capitaine de la garde. Je crains qu'il ne faille écourter cette promenade. Faites ramener Nathaniel au palais, envoyez également un de vos gardes chercher du renfort. Ils ont besoin d'aide ici.
Le capitaine de la garde s’exécuta. Perséphone détestait être témoins de ce genre d'accident. Elle prenait sur elle, que l'un des marins blessés avait l'air si jeune.. Elle imagina un instant qu'il soit son fils. Cela la bouleversa, elle tenta d'enlever cette image de son esprit et se ressaisit. Le sang qui coulait lui rappelait son dégoût pour la violence, les combats. Mais malgré ses émotions, elle refusait de rester inefficace. Certes, au vu de ses conditions, la jeune femme était incapable d'apporter une aide physique. C'est pourquoi elle avait demandé du renfort. En tant que souveraine, elle se devait de les soutenir. Elle remonta légèrement sa robe et entreprit de monter a bord du navire afin de rencontrer le capitaine de ce navire. Elle le reconnut aisément suite aux ordres qu'ils ne cessaient de donner a son équipage.
Pardonnez-moi de vous interrompre, vous êtes le dirigeant de ce vaisseau n'est ce pas ? Des gardes vont venir en renfort afin de vous apporter de l'aide. En revanche, permettez-moi de vous demander ce qu'il vient d'avoir lieu ? Qui est a l'origine de cette attaque ? Quels sont les plus gros dommages ? Il y a-t-il eut des morts ? Quelle était la cause ? Que désiraient-ils ? Comment en êtes vous sortis ? Sur quelle route maritime voguiez-vous ? Quelle était votre destination ? Était-ce une embuscade ? Vous attendaient-ils ?
Dans une telle situation, la reine exprimait son inquiétude par un flot de question. Elle avait besoin d'obtenir des réponses rapidement. Si rapidement qu'elle ne laissait même pas au questionné le temps nécessaire ne serait-ce que pour ouvrir la bouche. Il était ainsi aisé de voir, de qui tenait probablement le jeune prince au sujet de poser des questions par dizaines. Au moment ou le capitaine du navire allait enfin pouvoir répondre, un garde fit son apparition sur le ponton. L'armure poussiéreuse, le nez et l'un des bras en sang, l'absence du port d 'armes et complètement essoufflé a priori, il se dirigea aussi tôt en direction de la reine.
« Votre altesse... Il s'agit de… Votre … Fils.. Disparus.. » En voyant le physique amoché de l'interlocuteur, la reine commença à visualiser toute sorte de catastrophe vis-à-vis du prince. L'image précédente du matelot blessé lui revint alors aussi tôt à l'esprit. Le comparant de nouveau à son fils, Perséphone se sentit perdre ses moyens. Nathaniel comptait plus que tout pour la jeune femme et elle voulait le protéger quoi qu'il en coûte. En parallèle, le garde reprenait son souffle et commençait à conter l'histoire des ivrognes et de la bagarre. Perséphone Rundel était totalement absorbé par ses pensées qu'elle n'entendit rien des derniers propos. Affolée, l'inquiétude monta de plus en plus. Prît par un élan de mère protectrice, elle commença à descendre du navire en trombe, complètement paniquée dut à l'atmosphère. Sa robe se coinça dans quelque chose qui l'empêcha net d'avancer. Un membre de l'équipage surprit de croiser sa souveraine se stupéfia devant elle. Elle en profita aussi tôt pour attraper la dague qu'il venait de faire tomber par terre. Oubliant son titre, son honneur et l'étiquette, elle enfonça la dague dans le tissus et commença à déchirer la robe afin de pouvoir se mouvoir. Cet instant ne dura que quelques secondes, de nouveau libre, elle continua la descente du navire en courant et jeta la dague au sol. Abandonnant une partie de la robe derrière, sans regrets. Sa taille svelte lui permit de se faufiler à travers la foule, se glissant entre les individus, cherchant à retrouver son fils. Elle n'entendit pas le capitaine de la garde l'interpeller ainsi que de lancer des soldats à ses trousses afin de la retrouver. Perséphone n'écoutait plus rien, elle pensait au navire et ses dégâts, les meurtres qui envahissaient Kandor et aussi tôt elle courait de plus belle. Néanmoins la dirigeante n'avait rien d'une athlète et ne possédaient pas une grande endurance. Elle s'épuisa rapidement mais continuait de chercher son fils. L'escorte retrouva la reine rapidement. Capitaine... Trouvez le. Placez vos soldats aux points de passages, vérifier qu'il n'est pas sur un bateau, ou pire... Il faut qu'on le retrouve... Nathaniel.. NATHANIEL! NATHANIEL ! |
| | | Prince d'Ekalesias Messages : 75
| Sujet: Re: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ Jeu 26 Fév - 15:17 | |
| L’insecte volant progressait en virevoltant, effectuant maintes vrilles de tous styles, suivi de près par l’héritier du trône qui n’avait aucune conscience de la panique qu’il générait, obnubilé par son nouvel ami qui l’entraînait de plus en plus loin. Petit à petit, il en vint à se retrouver dans un quartier moins favorisé de la ville. Malgré tous les efforts de ses parents, de tels endroits, bien que peu nombreux, existaient toujours. S’enfonçant de plus en plus profondément dans le quartier, il évita étonnamment les gardes qui ne devaient pas se douter qu’il puisse se trouver là. Il tournait dans les ruelles là où sa proie allait, évidemment il fut rapidement perdu, bien qu’il ne s’en préoccupa guère. Ce n’est lorsque sa cible tourna dans un cul-de-sac que le prince eut, pendant une fraction de seconde, des arrières pensées; cet endroit serait parfait pour une embuscade. Il s’avança pour découvrir que le papillon s’était posé sur un homme, qui ne bougeait pas, gisant sur les dalles inégales et humides de la ruelle, le visage contre leur paroi froide. Nerveux, le jeune garçon fis un pas, faisant fuir la papillon mais Nathaniel ne le regarda pas partir, toute son attention étant concentrée sur l’homme et pris la parole d’un ton mal assuré. «Monsieur? Monsieur? Dormez-vous?»Comment pouvait-il dormir dans un lieu si insalubre et inconfortable dépassait complètement le prince qui était accoutumé au luxe mais n’ayant pas obtenu de réponse, il présuma que l’homme dormait très profondément. Il se rapprocha d’avantage et l’héritier toucha du bout du pied l’homme bondissant aussitôt en arrière pour se mettre à l’abri. Aucun mouvement. Le prince déglutit en silence avant de se racler la gorge et ré interpella le dormeur. Toujours rien. Il se rapprocha à nouveau et tâta de manière plus insistante l’homme du bout de sa botte dans le but de le réveiller ou d’en extraire un grommellement quelconque. Silence. Il s’évertua donc, de peine et de misère, à tourner l’homme sur le dos. Au bout de quelques minutes, il parvint à accomplir sa tâche et regarda l’homme. Il avait des marques au visage, de grandes traces rougeâtres qui lui balafraient le portrait. Ses loques étaient en lambeaux, déchirées, et dévoilaient une multitude de coupures sur son torse. Le cœur de Nathaniel ne tenait plus sur place, complètement figé devant le cadavre sur lequel il venait de déboucher par le plus grand des hasards. Ce qui retint le plus son attention toutefois, fut les marques sur son cou. Des traces de morsures comme celles que craignaient les adultes. C’est un prince blême qui fixait des yeux cette pauvre victime, il voulut hurler, mais il était complément paralysé, suant de toutes parts, son corps ne répondait plus. C’est à ce moment que le papillon qui l’avait mené jusque-là revint se poser sur le mort et il y eu un déclic dans le crâne apeuré du garçon. Il se souvint des gardes qu’il avait laissés en plan pour pourchasser l’insecte coloré et par réflexe, il se laissa choir au sol en criant à plein poumons. «Gardes! À moi! Venez m’aider! À l’aide! Maman!»Nathaniel répéta ces mots à répétions, les yeux fermés aussi fort qu’il lui était possible afin d’enlever l’image morbide qui le troublait au plus profond de son être. Avec un peu de chance, les gardes l’entendraient ou du moins quelqu’un qui pourrait alerter les gardes. Il voulait revoir sa mère, se cacher entre ses bras et oublier cet évènement, il voulait retourner au palais et ne plus jamais revenir dans ce quartier de la ville. La magie qui coulait dans ses veines réagissait bien évidemment à sa panique et le prince se retrouva bientôt le corps brûlant, essayant de se protéger de toute menace potentielle tandis qu’il appelait de l’aide. La chaleur qui tournoyait autour de lui le rassurait quelque peu en attendant, mais il était toujours seul et perdu avec un cadavre à moins d’un mètre. Ce n’était définitivement pas un endroit adéquat pour un prince. Pour vu qu'on le retrouve sous peu. ---☼--- Les gardes mirent peu de temps à retrouver le prince et l'on l’amena prestement dans l'enceinte du palais, en sécurité. Il fit de terribles cauchemars pendant des mois et ne se remit jamais complètement de cette terrorisante rencontre. - Spoiler:
Modifications pour terminer le rp et modifications pour l'âge modifié de Nathaniel
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| Sujet: Re: Promenade Familiale [ Pv: Nathaniel ] TERMINÉ | |
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